Didier, ingénieur sûreté nucléaire
“J’assiste nos clients dans l’analyse de situations et m’assure que les installations nucléaires respectent la réglementation qui leur est applicable.”
Mon métier
Je suis ingénieur en sûreté nucléaire. J’assiste nos clients dans l’analyse de situations et m’assure que les installations nucléaires respectent la réglementation qui leur est applicable.
Actuellement, je travaille sur le projet « Gestion des nettoyages des boîtes à gants » sur l'usine MELOX du groupe Orano, où sont fabriqués des assemblages de combustibles recyclés. Avec ma collège Anaïs et en collaboration quotidienne avec notre client, nous étudions sur site différentes solutions techniques, organisationnelles et humaines pour permettre de réduire l’exposition radiologique externe des salariés dans les salles procédé.
Pour ce faire, nous travaillons d’une part sur la limitation du risque à la source, avec par exemple l’optimisation des techniques de nettoyage de la matière fissile. D’autre part, nous étudions également l’efficacité de nouveaux écrans biologiques ; un sujet sur lequel Orano MELOX nous a demandé de solliciter notre filiale ATRON Metrology pour effectuer des tests standardisés grâce à son accélérateur de particules.
Mon parcours
Après un DUT HSE (Hygiène Sécurité Environnement) et une école d’ingénieur en prévention des risques à Polytech Grenoble, j’ai commencé par effectuer plusieurs remplacements en tant qu’ingénieur sécurité d’installation sur différents sites du CEA. Par la suite, j’ai travaillé sur un projet industrialo-universitaire de développement d’un hôpital de campagne nouvelle génération. Puis j’ai intégré CERAP Prévention il y a 3 ans ½ en tant que conseiller en prévention référent sécurité sur le LMJ (Laser Mégajoule), une installation de très haute technologie du CEA DAM. J'ai ensuite été formé en interne à la sûreté nucléaire.
Mes motivations
Très sensible aux enjeux environnementaux et énergétiques, je pense tout comme le GIEC* que le nucléaire a un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. En retour, je considère que le nucléaire a le devoir vis-à-vis de la population et de l’environnement de maintenir ses installations les plus sûres possible. Ce qui me plaît, c’est donc d’apporter un regard nouveau à nos clients sur l’analyse des situations, tout en restant le plus proche possible de la réalité du terrain.
* Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.